Concert de Mamadou Dramé – La Kora en-chantée

À l’oc­ca­sion de la Fête de la musique, nous vous invi­tons à vous plon­ger au cœur des tra­di­tions mandingues.

Mamadou Dramé est un vir­tuose de la kora (ins­tru­ment muni de nom­breuses cordes pin­cées) de l’Afrique de l’Ouest uti­li­sé tra­di­tion­nel­le­ment par les familles de griots (caste de poètes-musi­ciens de tra­di­tion orale), dont il est lui-même un descendant.

Né en Casamance dans le sud du Sénégal, il com­mence à jouer de cette harpe afri­caine dès l’âge de 8 ans, fas­ci­né par ce volup­tueux ins­tru­ment tra­di­tion­nel man­dingue que lui font décou­vrir son père et son grand-père, Lalo Kéba Dramé, lui-même koriste reconnu.
Également excellent chan­teur et conteur, Mamadou étu­die au Conservatoire de Dakar (il y pré­sente un mémoire sur l’évolution de la kora de ses ori­gines à nos jours) et joue de nom­breuses années dans la capi­tale séné­ga­laise notam­ment au sein de l’Ensemble Instrumental de l’Ecole Nationale des Arts. Il part pour l’Europe, s’installe en Belgique et se pro­duit depuis sur dif­fé­rentes scènes belges et euro­péennes, dédiant une grande par­tie de son temps à l’enseignement et à la trans­mis­sion de son art.

Il appa­rait éga­le­ment dans de nom­breux pro­jets, comme son propre groupe Médra Jaly, en trio en com­pa­gnie de Céline Scheen et Karim Baggili (Kora Baroque) ou encore avec des musi­ciens de jazz, comme Chris Joris et Sal La Rocca. Il se retrouve pro­gram­mé sur les scènes de fes­ti­vals, à l’image du Big Bang Festival, du Hide and Seek Festival et du Brosella Festival, ain­si que de salles comme le Botanique, la Chapelle Musicale Reine Elisabeth et la Ferme du Biéreau.

À la fois pro­fon­dé­ment ancré dans la tra­di­tion man­dingue et réso­lu­ment tour­né vers les autres cultures musi­cales, Mamadou Dramé nous convie ici à un voyage véri­ta­ble­ment fas­ci­nant et réjouis­sant, au cœur des légendes et des his­toires ances­trales trans­mises par les griots d’Afrique de l’Ouest.